INSUDMERSIBLE (Hors-Série) 2014-2020 Bilan d’un mandat
Bulletin d’information des sections Ville de Toulouse et Toulouse Métropole :
Édito
En cette veille d ’élections municipales, couplées par conséquence au futur conseil métropolitain, l’heure est au bilan. Nous avons interrogé des agents, pour connaître le leur. Autant dire que le résultat n’est pas un grand
enthousiasme.
M. Moudenc, au travers d’une vidéo annuelle pour les vœux, tient à remercier les organisations syndicales, pour un dialogue social « riche, nourri, respectueux », « ayant permis des avancées » et « gérer au mieux les contraintes qui pèsent de plus en plus sur les collectivités locales comme les nôtres ». Si M. Moudenc avait assisté aux instances de dialogue social, on pourrait faire semblant d’y croire. Où donc s’est déroulé ce dialogue social dont il fait référence ?
Si cela a été riche : c’est dans le sens d’un plat trop riche qui reste sur l’estomac, et qu’ on aurait préféré éviter.
Si cela a été nourri cela l’a été d’un trop plein de réunions sans réels dialogue, d’une submersion des OS ne serait-ce que pour le traitement basique des dossiers de réorganisations incessantes. On est là encore d’un écœuré
avant la crise de foie, le plaisir d’un bon repas en moins la soupe étant aigre et passée.
Si cela a tété respectueux : sans doute fait-il référence au jour où durant 45 mn on a été accusé de n’être qu’une force de blocage, de faire du formalisme inutile
en demandant le respect de règles de fonctionnement, pour se finir par une invective odieuse, ou quand certaines ont quitté la salle (car comme par hasard
il s’agissait de deux femmes, non permanentes et qui repartaient travailler à leurs postes), sur le fait qu ’ on ne se rendait pas compte de nos actes, était payées par le contribuable, et qu’ à 15h un fonctionnaire le vendredi ne pense qu’à son départ à la plage. Notre revendication alors : que les politiques membres du CT soient présents, eux aussi, indemnisés sur l’argent du contribuable
...
Suite à ça, faute de pouvoir présenter dans ces instances un nombre suffisant d’élus, le règlement des instances a été modifié et ce sont désormais des représentants de la haute administration qui siègent, fini le paritarisme, seul l’élu au personnel est présent de manière constante. Autant dire que nos collègues à qui on a distribué ce joli rôle se contentent principalement de faire acte de présence. Quand on a débattu durant 6 ans des questions de limites budget, on peut s’ interroger sur le coût de cette présence de cadres faisant figuration constitués des
plus hauts revenus de la Ville de Toulouse et Toulouse Métropole ?