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SUD Collectivités Territoriales de la Haute-Garonne : Manifestation contre l'A69 et son monde

Manifestation contre l’A69 et son monde

Le Comité Toulousain contre l’A69, qui réunit associations, collectifs, syndicats, partis politiques, scientifiques, citoyen.ne.s de tout le territoire, vous informe de la tenue d’une manifestation le Dimanche 21 avril 2024 à 14 heures, en haut des allées Jean-Jaurès, à Toulouse.
L’autoroute A69, contrairement aux annonces, n’est pas construite.

Publié le 15 avril 2024

Évènements associés

  • Manifestation contre l’A69 et son monde : le dimanche 21 avril 2024 de 14:00 à 17:00

Le chantier a 1 an de retard. Rien n’est joué.
Nous qui défendons le Vivant, debout contre ce projet d’autoroute, avec le collectif La Voie Est Libre, les Écureuil.le.s du G.N.S.A. et d’ailleurs, les agriculteur.ices de la Confédération Paysanne, les syndicalistes de la FSU, de la CGT et de l’Union syndicale Solidaires, avec celles et ceux qui défendent la santé contre les usines à bitume, avec celles et ceux qui gardent les Zones à Défendre, avec près de 2000 scientifiques, et forts de nos soutiens nationaux et internationaux, nous nous opposons avec détermination à la construction de ce projet, de ses usines à bitume et des futures entreprises de logistique qui le jalonnent.
Contrairement à ce qu’affirme Michel Vilbois, le préfet du Tarn, la mobilisation n’est pas le fait de quelques centaines de personnes et ne s’essouffle pas. La manifestation du 21 avril entend le prouver.
Au-delà des évènements militants qui rassemblent toujours plus de monde, 61% des habitant.es
du Tarn et de la Haute-Garonne s’opposent au projet ainsi que plus de 300 élu.es du Tarn et de la Haute-Garonne ; 200 scientifiques de la Région, relayés par plus de 2000 collègues nationaux ont expliqué les raisons de leur rejet du projet ; plus de 500 soignants alertent sur les questions de santé ; 33 urbanistes dénoncent les effets déstructurants de cette construction pour le territoire.

La légitimité des opposants est renforcée par l’Autorité Environnementale et par le Conseil National de Protection de la Nature, deux institutions clé ayant formulé dès le départ des avis négatifs et souligné les impacts irréversibles de ce projet.
Cette infrastructure autoroutière va à l’encontre de tous les engagements pris pour faire face au réchauffement climatique, à l’érosion de la biodiversité, à la lutte contre les inégalités, et accélère au
contraire ces désastres.
Ce projet fait fi des nombreuses alertes scientifiques, des savoirs établis et du vécu de populations plus préoccupées par les sécheresses, la désertification de leurs milieux familiers, la diminution des terres agricoles, la pollution par le bitume, que par le gain de quelques minutes entre Castres et Toulouse sur une
autoroute privée, payante et chère.
Nous nous y opposons car les intérêts liés du concessionnaire Atosca, de l’entreprise Pierre Fabre, du monde du béton et du bitume, sont chèrement défendus par l’État et son appareil policier et judiciaire, au mépris des règles démocratiques, des droits humains élémentaires, et de la protection de la biodiversité.
Pour défendre ce projet injuste, inutile et écocidaire, il ne reste plus à ses promoteurs et ses alliés que le passage en force, au mépris des réglementations, et l’usage de la violence répressive.
Nous nous allions à la mésange bleue qui rappelle à la préfecture l’illégalité de ses ordres et qui a fait reculer les machines d’Atosca à Saix, les blindés de la gendarmerie et tout l’arsenal guerrier déployé pour empêcher des Écureuil.les et leurs allié.es au sol de sauver du désastre des arbres et des habitats d’espèces menacées.
Nous demandons :
 d’obtenir un moratoire sur les travaux de l’A69 jusqu’à ce qu’une contre-expertise socio-économique soit faite et qu’il y ait jugement sur le fond ;
 un débat démocratique pour faire de ce territoire un lieu habité où la vie se régénère au lieu de s’éteindre au profit de la logistique autoroutière ;
 la reconnaissance des lanceurs d’alerte et des défenseur.ses du vivant, ici et ailleurs, et l’arrêt de leur répression ;
 que la trajectoire régionale environnementale se fasse au profit de la protection du vivant, et non par la « 
compensation », concept illusoire et toxique.

La manifestation à Toulouse constitue le 2ème moment d’un week-end d’actions.
Le 1er prendra place le samedi 20, à l’Union, avenue de Bayonne, Halle couverte, avec de nombreux stands et activités autour des mobilités douces et pour un futur désirable.
Le CycloRetour dont les cyclistes seront partis de Castres le 13 avril 2024 fêteront ainsi leur avant-dernière étape. Ils rejoindront ensuite, le dimanche, en une arrivée triomphale, la manifestation.
La manifestation du 21 Avril est inclusive et « multimodale », avec la présence de nombreux vélos et autres véhicules non polluants. Des groupes de musique, de l’art de rue, des ART’ivistes l’animeront afin de souligner le caractère inédit, dans la capitale régionale, de ces revendications.