Le 18 octobre, partout sur le territoire, des centaines de milliers de salarié-es étaient en grève et en manifestation pour revendiquer des augmentations de salaires, et un autre partage des richesses et dénoncer les attaques sur le droit de grève.
Tous les secteurs ont été mobilisés : dans tous les transports (route, bus, rail, aérien), dans l’énergie, dans l’ensemble des services publics en particulier l’éducation également mobilisé pour la défense des lyces professionnels.
Cette journée démontre l’ampleur de notre colère sociale pour en finir avec les écarts de salaires scandaleux, les mesurettes du gouvernement pour pallier à toutes les augmentations de prix, et les NAO qui accouchent d’une augmentation inférieure à l’inflation. C’est aussi le gouvernement qui n’assume pas ses responsabilités pour une augmentation généralisée du smic, des retraites et minimas sociaux et pour une réouverture des négociations pour l’augmentation du point d’indice dans la fonction publique.
Nous revendiquons la tenue de nouvelles négociations sur les salaires partout sur le territoire, avec une augmentation de salaires de 400 euros pour tous et toutes, la revalorisation des minimas sociaux et des pensions ainsi que des bourses d’études, la gratuité des transports en commun.
Nous revendiquons une réelle augmentation du SMIC à 1700 euros nets.
Nous revendiquons la réduction des écarts de salaires de 1 à 5 dans une même entreprise, administration, pour des questions de redistribution sociale et de limitation écologique.
Cette mobilisation nécessite des suites rapides. D’ors et déjà des reconductions ont été annoncées dans l’énergie, les transports en particulier à la SNCF, les universités, l’éducation. Solidaires soutient ces reconductions et appelle à la tenue d’assemblées générales dans tous les secteurs en lutte pour décider des suites. Nous voulons vivre, pas survivre !
Solidaires - Le 18 octobre 2022